l’alimentation

Etat des lieux

En de basant sur les moyennes nationales, on peut supposer que chaque année, l’ensemble des bouquehaultier(e)s consomment :

  • 35 tonnes de pain
  • 25 tonnes de pommes de terre
  • 43 000 litres de lait
  • 80000 œufs
  • xxx

la plus part des aliments que nous consommons sont produits à des centaines , voir des milliers de kilomètres , nous les achetons en général en supermarchés, avec la raréfaction du pétrole, le cout énergétique du transport va progressivement augmenter entrainant une augmentation du cout des denrées, avec aussi la possibilité de pénuries.


Les risques

Une rupture dans la chaine d’approvisionnement des supermarchés nous priverait des aliments que nous consommons.

Quatre jours sans camions les magasins sont vides.

(voir article de la voix du nord)


Les actions envisageables :

Relocaliser les productions alimentaires

Produire dans la commune :

  • de la farine
  • du pain
  • des œufs
  • des fruits et légumes
  • de la viande
  • planter des fruitiers de nombreuses essences sur toutes la commune
  • financer les outils et prêter un terrain potager aux demandeurs d’emploi

A l’ecole :

  • apprendre aux enfants la permaculture.
  • mettre en place une cantine bio.
  • fournir la cantine bio par les maraicher et producteur bio de la commune.

Individuellement

  • disposer d’arbres fruitier.
  • disposer d’un terrain pour cultiver (fourni par la commune, si besoin)


4 réflexions sur « l’alimentation »

  1. Bonjour,
    je me heurte au « tout bio » puisque nous faisons partie des agriculteurs qui utilisent des produits phytosanitaires comme le nom l’indique pour traiter et/ou prévenir les maladies des cultures, et ainsi assurer une récolte suffisante pour pouvoir en vivre. Ces produits sont appliqués à doses minimales et nécessaires, y compris le tristement célèbre glyphosate, indispensable (toujours à dose minimale) pour pouvoir cultiver en ACS, Agriculture de Conservation des Sols, que nous privilégions par rapport à la charte bio qui à notre goût ne respecte pas assez la vie du sol (voir votre partage du film « la révolution des sols vivants et le cuivre p.ex. qui est autorisé mais qui pollue nos sols). De ce fait je me permets d’attirer votre attention sur le fait que toute agriculture est toujours un compromis: chacun choisit en son âme et conscience la moins pire des solutions. Il va de soi qu’à ce titre, on se doit de respecter tous les choix, y compris le non-bio (comme nous), l’objectif étant de pouvoir se passer des intrants à moyen terme, tout en conservant notre outil de production ainsi que les rendements.

    1. bonjour,
      la réponse que je pourrais faire sera forcement incomplète, tant le sujet et vaste , complexe et clivant.
      Je retient néanmoins que votre » objectif étant de pouvoir se passer des intrants à moyen terme ». En aurons nous le temps ? la plupart des intrant sont issus de la pétrochimie, or la crise pétrolière est pour la décennie à venir. Dans le pire des scenario, plus de pétrole signifie plus d’intrants , plus de véhicules agricole, plus de transports routiers.
      Dans tout les cas nous aurons une réduction d’échelle des échanges commerciaux. Produire un aliment en un point du globe, et lui faire faire plus de 100 km, n’aura plus de sens.

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parce qu'à Bouquehault, ils ont rien compris (pour le moment, mais on y travaille)