les pandémies

Plus un organisme vivant est petit, plus il évolue et mute rapidement. c’est là sa force. Les virus sont parmi les être vivant les plus petits.

Plus une population d’hôtes est concentrées, plus un parasite, pourra s’y reproduire et évoluer rapidement.

Partant de ces deux affirmations, on constate que notre système économique mondialisé, offre une autoroute aux maladies virales. Nos modes de vie et nos modes de productions alimentaires, malgré toutes les précautions sanitaires, produirons des pandémies.

Si le rat était le vecteur de la peste noire, qui décima entre 30 et 50% de la population de l’Europe au moyen age, les vecteurs des futures pandémies seront les transports mondiaux rapides, principalement les transports aériens. Un avion peu emmener un porteur sain à l’autre bout de la planète en moins de 24h.

Depuis la nuit des temps les organismes complexes, comme nous les mammifères, vivent au contact d’organismes, plus ou moins complexes, avec des interactions de parasitage ou de symbiose. Mais nous avons coévoluer, lentement, progressivement, à chaque évolution d’un agent pathogène, les organismes complexes répondaient par une évolution de leurs systèmes immunitaires, au prix, il est vrai, de la disparitions des individus les moins adaptés.

La fonte du permafrost dans les régions arctiques, en plus de produire des gaz à effet de serre, libérera également des virus endormies depuis 50000 ans, virus que nos systèmes immunitaires ont oubliés.

Comme le covid-19, qui toucha la France en mars 2020, les pandémies mettrons à mal notre système économique mondialisé.

Les virus seraient-ils le système d’autorégulation de la nature ?

A lire : Courrier International – 01/05/2020 : L’élevage intensif nous mène droit vers la prochaine pandémie

A lire : Politis – 07/2020 : La crise sanitaire, 4e crise écologique

Humour…

parce qu'à Bouquehault, ils ont rien compris (pour le moment, mais on y travaille)